Impress (« Impact of Research in the South », en français : « impact de la recherche au Sud ») est une approche scientifique qui mobilise un ensemble d’étapes et d’outils participatifs permettant à un collectif de partenaires de comprendre le chemin d’impact du processus d’innovation dans lesquels elles ont été impliqués (Impress ex post), ou de formuler collectivement une vision partagée et explicitée des chemins d’impact potentiels et plausibles d’une intervention à venir (Impress ex ante)
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Ressources hors Chaire
Articles
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Guide méthodologique ImpresS : évaluation ex post des impacts de la recherche agronomique dans les pays du Sud
23 novembre 2021, par Mathilde COUDRAY -
Avoiding the local trap : scale and food systems in planning research
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYA strong current of food-systems research holds that local food systems are preferable to systems at larger scales. Many assume that eating local food is more ecologically sustainable and socially just. We term this the local trap and argue strongly against it. We draw on current scale theory in political and economic geography to argue that local food systems are no more likely to be sustainable or just than systems at other scales. The theory argues that scale is socially produced : scales (and their interrelations) are not independent entities with inherent qualities but strategies pursued by social actors with a particular agenda. It is the content of that agenda, not the scales themselves, that produces outcomes such as sustainability or justice. As planners move increasingly into food-systems research, we argue it is critical to avoid the local trap. The article’s theoretical approach to scale offers one way to do so.
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L’alimentation au cœur des sociabilités ville-campagne. L’exemple des marchés fermiers comme formes d’interactions entre populations agricoles et touristiques
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYL’expérience alimentaire associée au tourisme semble être le lieu de multiples aspirations et représentations, notamment en espace rural, donnant lieu à de nouvelles pratiques, offres et filières situées parfois en marge d’un développement touristique plus institutionnalisé. C’est le cas de l’agritourisme, défini comme l’ensemble des activités touristiques pratiquées sur une exploitation agricole et présenté comme moyen de diversification aux bénéfices multiples. Considérant le décalage entre perceptions du monde agricole et réalité du terrain, l’agritourisme, à travers la valorisation de produits agricoles et alimentaires, est analysé comme un moyen de renouer le dialogue et de tisser des liens entre population agricole et société civile. En encourageant un public de non-initiés à réfléchir et à penser l’agriculture, en valorisant des images et des pratiques spécifiques, mais aussi en partageant des valeurs et des visions contrastées du monde agricole et rural, les agriculteurs, à travers la valorisation de leurs produits agricoles et alimentaires, sont au cœur de processus d’interactions. Cette contribution vise ainsi, avec l’exemple des marchés fermiers, à questionner l’alimentation comme vecteur de nouvelles formes de sociabilités entre ville et campagne. L’analyse se base sur une étude exploratoire conduite en 2015 dans la région Midi-Pyrénées (France) auprès d’agriculteurs et d’agricultrices proposant des marchés sur leur exploitation agricole.
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Comment la personne se construit en mangeant
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYL’évolution de la sensation gustative, son rôle, sa place dans la genèse de la personne ainsi que dans l’établissement des conduites alimentaires normales ou déviantes, constituent un domaine dans lequel nos connaissances sont nombreuses, foisonnantes, mais aussi mal organisée, et, sur certains plans, étrangement lacunaires.
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Le métissage, dynamique des gastronomies
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLa gastronomie est une notion ambivalente, tantôt confisquée par un discours élitiste de l’« art de la bonne chère », tantôt assimilée par une culture du boire et du manger construite autour de ces pratiques. En 1826, Brillat-Savarin l’explicitait en « art de régler l’estomac ». Mêlant considérations médicales et recettes de cuisine, il transforme la gastronomie en Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante. Dès lors perçue comme le fait de « gastronomes », elle est « la connaissance raisonnée de tout ce qui se rapporte à l’homme en tant qu’il se nourrit ». Cette conception creuse le fossé qui sépare des cuisines dites populaires de celles dites gastronomiques, que l’on retrouve à la table des grands. La gastronomie, dans cette prétention des plus élitistes, est dénoncée par Jean-Louis Flandrin comme une « pseudo-science du bien-manger » issue d’une rationalisation des pratiques et des consommations alimentaires, et remet en cause les principes d’une diététique née des Lumières. Aussi, elle ne peut être comprise sans être rattachée à la construction des identités nationales tout comme elle présente des caractéristiques qui n’ont cessé d’être interrogées et mises en cause par les historiens.
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La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture 2019. Aller plus loin dans la réduction des pertes et gaspillages de denrées alimentaires
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYLe présent rapport fournit de nouvelles estimations sur le pourcentage des denrées alimentaires qui sont perdues au niveau mondial, depuis le stade de la production jusqu’à la vente au détail. Il constate par ailleurs une grande hétérogénéité dans les estimations relatives aux pertes alimentaires, souvent pour un même produit ou un même stade de la chaîne d’approvisionnement. Le fait de pouvoir déterminer et comprendre clairement les points critiques où se produisent les pertes dans les différentes chaînes d’approvisionnement – là où le potentiel de réduction des pertes alimentaires est élevé – est une condition essentielle si l’on veut prendre des mesures adéquates. Le rapport fournit des principes directeurs susceptibles de guider les interventions de réduction des pertes et gaspillages alimentaires en fonction des résultats escomptés, que ce soit sur le plan de l’efficacité économique, de la sécurité alimentaire, de la nutrition ou de la durabilité environnementale.
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L’animal d’élevage n’est pas si bête
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYL’évolution de l’élevage et la construction des « productions animales » se sont appuyées sur un changement drastique du statut de l’animal d’élevage. À partir du milieu du 19e siècle en France, la zootechnie l’a déconstruit en tant qu’animal et en a fait une « bête » : chose, outil, matière, minerai. Considérés ainsi par les procédures du travail en systèmes industriels et intensifiés, les animaux d’élevage n’en sont pas moins supposés faire preuve d’intelligence, le travail ne pouvant se faire sans leur collaboration, voire sans leur coopération. Les vaches, les truies, ne sont donc pas si « bêtes » et la majorité des éleveurs qui, au quotidien, travaillent avec elles en sont intimement convaincus. Les animaux résistent à la bêtise, persistent dans leur être animal et leur désir de vivre en relation au monde. C’est bien cette résistance, jugée nuisible à la productivité, qui conduit aujourd’hui à robotiser le travail et à accélérer l’entreprise techno-biologique de réification des animaux d’élevage.
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Too big to feed. Exploring the impacts of mega-mergers, consolidation and concentration of power in the agri-food sector
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYWhat is corporate concentration, why does it matter for food security, and who are the biggest corporate players in each agrifood sector/"link" in the Industrial Food Chain ?
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Understanding Lived Experience of Food Environments to Inform Policy : An Overview of Research Methods
10 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYWith poor diets being the leading cause of ill-health in the world today, the imperative to explore how to leverage food systems for better diets has never been greater. Significant attention has been placed on how to improve one particular component of the food system : food environments. Food environments comprise the foods available to people in their surroundings as they go about their everyday lives and the nutritional quality, safety, price, convenience, labelling and promotion of these foods (FAO, 2016).
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Alimentation durable et économie sociale et solidaire : les liaisons fertiles
23 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYPar nature transversale, la transition agroécologique et alimentaire est au carrefour de cultures et d’influences que les acteurs conjuguent au quotidien. Notamment l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) qui permet de penser autrement les filières et chaînes de valeur agricoles et offre un cadre fertile pour de nouvelles alliances. Cette nouvelle étude donne la parole aux acteurs de terrain mais aussi à ceux qui les accompagnent et les financent. Sans prétention d’exhaustivité, elle explore les points de rencontre entre la chaîne de valeurs alimentaire et l’ESS, offre des informations pratiques pour se lancer et identifie les voies de développement.