In family meals the normative and the performative are very far apart—though everyone likes to think of the family table as a place of harmony and solidarity, it is often the scene for the exercise of power and authority, a place where conflict prevails. My interest in this topic was sparked by research on middle-class parents’ struggles with their “picky eater” children. Besides narrating the way the dinner table became battleground with their own children, many parents also recalled their own childhood family meals as painful and difficult. From this very narrow focus on family struggles, I expand the discussion to the larger question of why this topic is relatively ignored in social science, and I question the sources of the normative power of the family “happy meal.” The ideological emphasis on family dinners has displaced social responsibility from public institutions to private lives, and the construction of normative family performances is part of a process that constructs different family types as deviant and delinquent.
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Avant 2014
Articles
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Power at the table : food fights and happy meals
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAY -
Conférence inaugurale, Alimentation durable : un bien partagé
27 janvier 2012, par ClarisseSous l’influence conjuguée de l’évolution des modes de vie, de la concentration et de la financiarisation de l’industrie agroalimentaire et de la distribution, le modèle alimentaire industriel de masse, qui tend à devenir dominant, répond de moins en moins aux enjeux de durabilité. Dès lors se pose la question de savoir comment faire de l’alimentation durable un « bien commun ».
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Alimentation et vivre-ensemble. Le cas de la créolisation
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLa créolisation est le fruit des situations d’acculturation qui caractérisent certaines sociétés formées avec la colonisation, donnant naissance à des configurations socioanthropologiques singulières, tant sur le plan des productions matérielles et immatérielles que sur celui des formes de vivre-ensemble. Dans ces processus, l’alimentation joue un rôle majeur en tant que support de construction et d’expression identitaires. Sur le plan sociohistorique, la créolisation de l’alimentation correspond aux formes d’entrecroisements culturels intervenus dans ces sociétés, donnant ce que l’on appelle localement les cuisines créoles ; ces hybridations se poursuivent aujourd’hui encore avec la globalisation et les migrations plus récentes. Plus largement, elle désigne les processus identitaires qui entourent l’alimentation et par lesquels les populations en situation de diversité culturelle marquent l’en-commun et la différence. La réflexion s’appuie sur l’étude du système alimentaire à La Réunion, où la cuisine créole et le manger créole symbolisent l’appartenance commune, alors que les autres cuisines soutiennent les dynamiques de différenciation et de construction de la mémoire des origines.
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Comment les villes se nourrissent-elles ?
13 décembre 2012, par ClarisseAu milieu des années 2000, la population mondiale est devenue majoritairement urbaine. En 2050, plus des deux tiers des humains habiteront en ville.
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Les Alimentations particulières. Mangerons-nous encore ensemble demain ?
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYDans la plupart des sociétés humaines et dans la nôtre en particulier, refuser un aliment offert revient à refuser la relation, à s’extraire du cercle des convives et du groupe, signifie la méfiance et appelle l’exclusion. Or, dans le monde contemporain, il semble que des individus de plus en plus nombreux revendiquent une alimentation particulière pour des raisons diverses : médicales (allergies et intolérances), sanitaires (régimes divers), éthiques, politiques ou spirituelles (végétarismes, prescriptions ou proscriptions religieuses).
Cette revendication soudain affirmée ne signale-t-elle pas une évolution, voire une remise en cause, au nom de l’individu, de ce qui pouvait passer pour un fondement de la socialité : le partage et la commensalité ?
La question des alimentations particulières est abordée ici dans une perspective radicalement interdisciplinaire : du biomédical (immunologie, allergies, intolérances) au social et au culturel. La question qui est posée par les alimentations particulières, c’est celle de l’étendue et des limites de l’individualisation dans les sociétés contemporaines.
Renoncerons-nous à toute forme de commensalité ou saurons-nous inventer de nouvelles configurations, suffisamment souples mais suffisamment ritualisées pour donner un sens convivial à l’expérience de la table commune ? (présentation de l’éditeur) -
Un cadre commun entre de multiples expériences ?
5 janvier 2018, par RoxaneUn des défis majeurs à venir sera de parvenir à nourrir durablement les urbains, car dans le même temps, la communauté scientifique s’accorde pour pronostiquer un avenir fait de risques de pénuries de ressources naturelles non renouvelables, liés notamment à l’urbanisation galopante.
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Agricultures singulières
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYQue ce soit dans les déserts ou les marécages, sur les terres d’altitude ou au milieu des océans, l’homme a de tout temps su faire preuve de sa capacité à adapter ses pratiques agricoles aux terres les plus inhospitalières. En marge des grandes évolutions de l’agriculture, il a en effet su développer des conduites culturales originales qui sont autant de réponses à la sévérité des contraintes physiques et aux aléas de l’histoire. Stratégies simples de survie, solutions techniques parfois complexes, les agricultures de l’extrême présentées dans cet ouvrage étonnent par leur diversité et leur créativité. Elles s’inscrivent dans des contextes sociaux et culturels contrastés, tout en se faisant étrangement écho d’un continent à l’autre.
Rédigé dans un style accessible à tous, abondamment illustré, cet ouvrage à plusieurs mains donne à découvrir la surprenante palette des « agricultures singulières » qui, au-delà de l’héritage exceptionnel qu’elles représentent, témoignent de l’infinie variété des formes d’agriculture développées dans le monde. -
Extension des marchés et normalisation : les systèmes agro-alimentaires dans la mondialisation
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYL’article se propose de caractériser le cadre d’action et de contraintes dans lequel les systèmes agroalimentaires ont eu à s’inscrire depuis le début de la décennie 80. Celui-ci est marqué par la « mondialisation » des échanges, entendue ici comme un processus social de construction et d’extension des marchés, via le développement du commerce international. Il met l’accent sur deux aspects de ce processus : la construction de vastes zones de libre-échange, notamment dans le cadre du Mercosur, de l’Union Européenne et de l’OMC ; l’expansion et la multiplication des dispositifs de normalisation.
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L’homnivore
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYClaude Fischler interroge les racines de nos représentations, de nos goûts et de nos dégoûts alimentaires. Il décrit les mutations des modes de vie, l’invasion de la diététique, le souci croissant du corps et du poids, les révolutions de la haute cuisine et montre qu’à l’âge de l’abondance nous sommes sans doute plus menacés par la cacophonie diététique ambiante que par ce que contiennent nos assiettes.Claude Fischler, sociologue, est chercheur au CNRS. (présentation de l’éditeur)
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Concepts de métabolisme urbain et d’empreinte alimentaire
4 janvier 2018, par RoxaneUn des défis majeurs à venir sera de parvenir à nourrir durablement les urbains, car dans le même temps, la communauté scientifique s’accorde pour pronostiquer un avenir fait de risques de pénuries de ressources naturelles non renouvelables, liés notamment à l’urbanisation galopante.