La situation nutritionnelle en Côte d’Ivoire inquiète. Dans ce pays d’Afrique subsaharienne, l’alimentation infantile est au centre des préoccupations nationales depuis plusieurs années. La lutte contre la malnutrition est intégrée dans des programmes nationaux destinés à promouvoir et soutenir une bonne alimentation du nourrisson et du jeune enfant, la protection de l’allaitement maternel et la lutte contre les carences.
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De 2014 à 2017
Articles
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N° 1/ L’anémie en Côte d’Ivoire : l’intérêt d’une approche sociale
16 mai 2017, par Clarisse -
Quelle acceptabilité par les consommateurs ?
31 janvier 2014, par ClarissePrésident : Nicolas BRICAS (socio-économiste, Cirad)
Avec :
Francis AKINDÈS (sociologue, Université Alassane Ouattara, Bouaké, Côte-d’Ivoire ; coordinateur de la Chaire Unesco de bioéthique)
Thomas BAULER (économiste de l’environnement, Centre d’études du développement durable, Université libre de Bruxelles)
Charles PERNIN (chargé de mission à l’association Consommation, logement et cadre de vie – (...) -
La social-écologie : une perspective théorique et empirique
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYDans son acception la plus commune, le développement soutenable se définit comme la préoccupation éthique et politique accordée simultanément aux enjeux économiques, sociaux et écologiques. Trois chaînons unissent dans cette optique les trois domaines de la soutenabilité : la relation « économie-environnement », la relation « économie-social » et la relation « social-environnement ». Au vu de l’état actuel de la recherche et des politiques publiques, un constat paradoxal s’impose : alors même qu’il s’agissait du cœur du travail de la commission Brundtland (1983-1987), la relation « social-environnement » est, près de trois décennies après la publication du rapport qui en a popularisé le concept, le chaînon manquant du développement soutenable.
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Toward a new philosophy of preventive nutrition : from a reductionist to a holistic paradigm to improve nutritional recommendations
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYThe reductionist approach has been predominant to date in human nutrition research and has unraveled some of the fundamental mechanisms at the basis of food nutrients (e.g., those that involve deficiency diseases). In Western countries, along with progress in medicine and pharmacology, the reductionist approach helped to increase life expectancy. However, despite 40 y of research in nutrition, epidemics of obesity and diabetes are growing each year worldwide, both in developed and developing countries, leading to a decrease in healthy life years. Yet, interactions between nutrition-health relations cannot be modeled on the basis of a linear cause-effect relation between 1 food compound and 1 physiologic effect but rather from multicausal nonlinear relations. In other words, explaining the whole from the specific by a bottom-up reductionist approach has its limits. A top-down approach becomes necessary to investigate complex issues through a holistic view before addressing any specific question to explain the whole. However, it appears that both approaches are necessary and mutually reinforcing. In this review, Eastern and Western research perspectives are first presented, laying out bases for what could be the consequences of applying a reductionist versus holistic approach to research in nutrition vis-à-vis public health, environmental sustainability, breeding, biodiversity, food science and processing, and physiology for improving nutritional recommendations. Therefore, research that replaces reductionism with a more holistic approach will reveal global and efficient solutions to the problems encountered from the field to the plate. Preventive human nutrition can no longer be considered as “pharmacology” or foods as “drugs.”
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Recycling, recovering and preventing “food waste” : competing solutions for food systems sustainability in the United States and France
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYDrawing on a distinction between “weak” and “strong” sustainability, this paper argues that “strong” prevention based on holistic changes in the food system is the most sustainable solution to food surplus and waste. It suggests that academics focus on strong food surplus prevention, but also that advocates encourage government and corporate actors to differentiate between weak and strong actions to diffuse strong sustainability across organizations and countries.
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The new science of sustainable food systems : overcoming barriers to food systems reform
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYTo accelerate the shift towards sustainable food systems, a new science of sustainable food systems is needed. This paper traces out the contours of a new analytical framework for sustainable food systems (Section 1). It then describes the principles of transdisciplinary science that must be applied in order to generate the types of knowledge that can support the transition to sustainable food systems (Section 2). Finally, it considers previous and ongoing attempts to address sustainable food systems at the interface of science, policy and practice, in order to identify where initiatives have succeeded, where challenges remain, and how these energies can be harnessed and combined to support the transition to sustainable food systems (Section 3).
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N° 3/ L’alimentation du jeune enfant, support de son apprentissage et de sa reconnaissance sociale
21 novembre 2017, par ClarisseAu Cameroun, en 2008, près de 40 % des ménages vivaient en dessous du seuil de pauvreté (INS, 2008). Dans ce contexte socioéconomique, 33 % des enfants de 0 à 59 mois souffrent de malnutrition chronique et 70 % des enfants sont anémiés (27 % sous forme légère, 31 % modérée, et 2 % grave) (INS, 2011).
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Que mangeait-on hier ?
30 janvier 2015, par ClarisseGwenaëlle Goude, bioarchéologue - Antoni Furio, historien - Que nous disent les pratiques et mouvements alimentaires d’hier ? Remontée aux sources préhistoriques de notre alimentation, en passant par les disettes du Moyen-Âge et les « métissages culinaires » en Amérique latine. Puis anticipation sur les alimentations de demain en termes de nouveaux produits, de nouveaux usages, et d’innovations technologiques.
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Alimentation, microbiote intestinal et maladies neurodégénératives
29 janvier 2016, par ClarisseMichel Neunlist, directeur de l’unité de recherche en neuro-gastroentérologie, Inserm, Université de Nantes - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.
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Mexique, méfiance et incertitude dans la lutte contre l’obésité et la sous-alimentation
29 janvier 2016, par ClarisseMiriam Bertran, Université autonome métropolitaine de Mexico - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.