Sylvie Lortal, technologue des aliments, INRA Rennes, UMR science et technologie du lait et de l’œuf - Longtemps associés aux maladies ou à la décomposition, les microbes sont aujourd’hui réhabilités. Qu’il s’agisse des micro-organismes du sol, du microbiote intestinal ou des différents ferments utilisés pour la transformation des aliments (bactéries, champignons, levures), les microbes sont essentiels au développement des animaux et végétaux, à leur nutrition, à leur système immunitaire, voire à leur comportement. Comment préserver cette diversité microbienne ? Quels rôles joue le microbiote intestinal sur notre santé ?
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Transformation
Articles
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« Biodiversité des ferments - bactéries, levures et champignons - pour la transformation des aliments »
5 mars 2019, par Mathilde COUDRAY -
Véganisme, ferming, transhumanisme : de nouveaux fronts pour un capitalisme post-collapse ? (Nicolas Bricas)
18 mars 2020, par Mathilde COUDRAYDans un article récent publié dans The Guardian, G. Monbiot présente une technologie qu’il vient de découvrir dans un laboratoire à Helsinki. Il s’agit de la production industrielle de protéines, de lipides ou de glucides par fermentations de bactéries avec l’usage de l’hydrogène de l’eau comme source d’énergie.
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Stéphane Guilbert "Quelles transitions vers une industrie alimentaire plus durable ?"
21 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYIntervention de Stéphane Guilbert, professeur Emérite à Montpellier SupAgro
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Juliette Augerot
15 septembre 2021, par Mathilde COUDRAYL’abattoir mobile : une réappropriation de l’étape d’abattage par les éleveurs. Depuis l’industrialisation de l’élevage, les éleveurs ont perdu la main sur l’étape d’abattage. Ils n’ont en effet pas d’autre choix que de confier leurs animaux à une filière sur laquelle ils n’ont aucun contrôle ni droit de regard.
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Arômes pour l’industrie agroalimentaire : perceptions et émotions
3 février 2017, par ClarisseIsabelle Cayeux, responsable R&D en analyse sensorielle, Firmenich (Genève) - Les liens qui unissent plaisir et alimentation sont multiples. Comment le système nerveux analyse-t-il les informations sensorielles ? Le plaisir sensoriel contribue-t-il à une alimentation plus saine ? Comment l’industrie alimentaire développe-t-elle des produits qui parlent à nos sens ? Le plaisir de manger ne vaut-il que s’il est partagé ? Dès lors, comment mieux partager la gastronomie ?
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Conversation
5 mars 2019, par Mathilde COUDRAYPerig Pitrou, anthropologue, Laboratoire d’anthropologie sociale, Collège de France/CNRS et Luna Kyung, artiste-auteure-cuisinière, Corée - Longtemps associés aux maladies ou à la décomposition, les microbes sont aujourd’hui réhabilités. Qu’il s’agisse des micro-organismes du sol, du microbiote intestinal ou des différents ferments utilisés pour la transformation des aliments (bactéries, champignons, levures), les microbes sont essentiels au développement des animaux et végétaux, à leur nutrition, à leur système immunitaire, voire à leur comportement. Comment préserver cette diversité microbienne ? Quels rôles joue le microbiote intestinal sur notre santé ? Quels sont les secrets des aliments fermentés ? Comment nous définissons-nous par rapport à un univers microbien qui nous dépasse très largement en nombre ? Cette journée a cherché à rendre visible l’invisible...
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Le marché des alimentations alternatives : bio, végétarien, sans-gluten, sans-lactose, etc.
29 janvier 2016, par ClarisseLaurence Beck, directrice du développement Bjorg - Les comportements d’abondance et l’excès de consommation de graisses animales, sucre et sel, partout dans le monde, induisent une augmentation des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2 et obésité). Avec le développement de ces pathologies, et la volonté de les prévenir, on observe une forme de médicalisation de l’alimentation (y compris dans les situations de sous-nutrition), qui renouvelle de manière importante les relations entre alimentation, santé et bien-être.
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Le métissage, dynamique des gastronomies
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLa gastronomie est une notion ambivalente, tantôt confisquée par un discours élitiste de l’« art de la bonne chère », tantôt assimilée par une culture du boire et du manger construite autour de ces pratiques. En 1826, Brillat-Savarin l’explicitait en « art de régler l’estomac ». Mêlant considérations médicales et recettes de cuisine, il transforme la gastronomie en Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante. Dès lors perçue comme le fait de « gastronomes », elle est « la connaissance raisonnée de tout ce qui se rapporte à l’homme en tant qu’il se nourrit ». Cette conception creuse le fossé qui sépare des cuisines dites populaires de celles dites gastronomiques, que l’on retrouve à la table des grands. La gastronomie, dans cette prétention des plus élitistes, est dénoncée par Jean-Louis Flandrin comme une « pseudo-science du bien-manger » issue d’une rationalisation des pratiques et des consommations alimentaires, et remet en cause les principes d’une diététique née des Lumières. Aussi, elle ne peut être comprise sans être rattachée à la construction des identités nationales tout comme elle présente des caractéristiques qui n’ont cessé d’être interrogées et mises en cause par les historiens.
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Stéphane GUILBERT : « Quelles transitions vers une industrie alimentaire plus durable ? »
28 octobre 2019, par Mathilde COUDRAY« Pour faire atterrir le système alimentaire dans le cadre des limites planétaires, il faut à la fois faire confiance au système industriel globalisé pour expérimenter de nouvelles voies, même si ce n’est qu’une petite amélioration. Et il faut aussi laisser l’expérimentation et encourager des expérimentations que ce soit au niveau des approches très "écologie" ou très "économie verte", qui font appel à beaucoup de technologies et de nouvelles technologies, etc.
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La biodiversité dans les industries de transformation agroalimentaire
19 février 2020, par Mathilde COUDRAYLa biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture désigne la diversité du vivant (des gènes aux écosystèmes), ainsi que la diversité des connaissances associées (les savoirs et savoir-faire traditionnels). Les rapports au monde du vivant évoluent, passant d’une conception figée de la nature à une vision plus dynamique. Menacée par les activités humaines, la biodiversité était perçue comme une somme d’éléments indépendants, à protéger, utiliser et valoriser.