Où l’alimentation est présentée comme un moyen de s’inscrire dans un collectif, de se relier à d’autres êtres humains : à table, lorsqu’on partage de la nourriture ; au marché, au travers des sociabilités qui s’instaurent dans les relations marchandes ; en voyage, quand la nourriture permet de découvrir la culture locale…
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Consommation
Articles
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L’alimentation comme relations aux autres
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAY -
N°6/ Plaisirs sensoriels et pleine conscience, les alliés d’une alimentation plus saine
5 décembre 2017, par RoxaneLe thermomètre affiche 30 °C, vous avez soif et vous vous délectez en imaginant boire une limonade bien fraîche. En effet, les mêmes aires du cerveau s’activent que vous la buviez réellement, que vous imaginiez le faire ou que vous observiez quelqu’un d’autre le faire.
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L’alimentation pour se relier à soi
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù il est annoncé que l’alimentation, au-delà de sa fonction biologique de préservation de la santé, nous relie à nous-même. Elle est source d’expériences sensorielles et de plaisirs, support de la construction de nos identités individuelles et collectives, et peut constituer une forme d’optimisation de soi. Ce que nous mangeons aujourd’hui façonne le devenir de nos corps et de nos esprits, et donc ce que nous serons demain.
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Le consomm’acteur, moteur du changement ?
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù les individus, convaincus de faire leur part grâce au pouvoir dont ils disposent à travers leurs actes d’achat, comprennent les limites de leur responsabilité dans la transition vers des systèmes alimentaires durables. Ils découvrent que leurs comportements de consommation sont malgré tout contraints par un environnement matériel, social et politique et ne peuvent constituer les seuls moteurs du changement.
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Conclusion - L’alimentation est une rencontre avec le monde... tout le monde
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYNous l’avons vu, l’alimentation représente un formidable élément de relation et de rencontre au sein du monde du vivant, doublé d’un vecteur d’engagement politique très singulier : l’alimentation concerne tout le monde au quotidien, elle touche de très nombreux domaines (environnement, santé, éducation, solidarités, plaisirs, identités, etc.) et elle est connectée à un grand nombre d’activités économiques dont elle dépend.
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Se nourrir de promesses. Enjeux et critiques de l’introduction de deux innovations dans le domaine alimentaire : test nutri-génétique et viande in vitro
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYDepuis une quinzaine d’années, deux innovations à composante biomédicale et technoscientifique s’immiscent dans le domaine alimentaire : les tests nutri-génétiques et la viande in vitro. Cet article s’intéresse aux promesses qui les accompagnent. Pour les appréhender, les auteurs se sont penchés sur leur introduction dans l’espace public, l’identité de leurs promoteurs et les enjeux sociaux soulevés. L’analyse croisée de ces promesses conduit à une réflexion critique sur l’autonomisation autour des deux injonctions normatives les plus prégnantes dans le domaine alimentaire : améliorer sa santé et protéger l’environnement. Si ces innovations nourrissent la capacité des individus à conduire leur alimentation, elles renforcent dans le même temps une dépendance à la technique et à ses possesseurs.
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Fortifier les aliments pour lutter contre les carences ?
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù l’on apprend que la lutte contre les carences en micronutriments passe notamment par la diversification des régimes alimentaires ; une bonne manière de soutenir la diversité des productions. Pourtant, ce sont des solutions techniques comme la supplémentation ou la (bio)fortification, jugées plus innovantes, qui prédominent encore dans les politiques nutritionnelles pour répondre aux enjeux de malnutrition.
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Gouverner la qualité alimentaire par les applications
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYL’actualité du marché des produits de grande consommation est marquée par l’apparition d’applications mobiles permettant aux consommateurs d’évaluer les produits alimentaires en scannant leurs codes-barres. Cet article analyse les critères de qualification et de notation des produits mobilisés par ces applications et les projets controversés de gouvernement des conduites qui les sous-tendent. Il montre que les applications évaluent les produits à partir de conceptions plurielles du « bien manger », qu’elles s’articulent autour de quelques dimensions prépondérantes (la qualité nutritionnelle, les additifs et le niveau de transformation des produits) et qu’elles participent tout à la fois à prolonger et à détourner l’action des pouvoirs publics en matière de gouvernement des conduites alimentaires et d’information du consommateur.
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N°20/ Notre statut pondéral nous rend-il plus vulnérable à l’environnement alimentaire ?
16 juin 2022, par Mathilde COUDRAYL’obésité représente une problématique de santé publique importante qui s’accompagne de conséquences socioéconomiques. L’obésité a une origine multifactorielle qui comprend des aspects environnementaux, biologiques, psychologiques et sociaux. Par ailleurs, ses conséquences impliquent des complications physiques, psychologiques et sociales au niveau individuel.
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La cuisine maison coûte-t-elle moins cher ?
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYIl est courant d’entendre que cuisiner soi-même est avantageux financièrement. Mais qu’en est-il vraiment ? L’équipe INRA de Nicole Darmon avait déjà montré qu’un budget d’au moins 3,50 € par jour et par personne était strictement nécessaire pour avoir une alimentation nutritionnellement équilibrée. C’est un niveau en dessous duquel il est risqué de se situer… Or c’est justement l’ordre de grandeur du budget alimentaire des personnes pauvres. Cette équipe INRA est aussi à l’origine d’Opticourses, un programme de promotion de la santé pour concilier alimentation et budget (www.opticourses.fr). Dans ce cadre, un petit livret A été coconstruit avec des personnes défavorisées pour reconnaître facilement les aliments de bonne qualité nutritionnelle et connaitre leur « prix-seuil », c’est-à-dire le prix « bon plan ». Récemment, après avoir remarqué qu’aucune donnée scientifique ne démontrait l’atout prix des préparations maison versus plats industriels, l’équipe a mené une étude pour clarifier la situation.
Rubriques
- L’alimentation pour se relier à soi
- 2021 / Être ensemble - L’alimentation comme lien social
- Fortifier les aliments pour lutter contre les carences ?
- Vous reprendrez bien un peu de protéines ?
- Réinvestir la cuisine et le “fait-maison” ?
- Le consomm’acteur, moteur du changement ?
- L’alimentation pour se relier aux autres
- 2017/ Se nourrir de plaisirs
- Séminaire 2017
- Séminaire 2015