In 1971, Diet for a Small Planet broke new ground, revealing how our everyday acts are a form of power to create health for ourselves and our planet. This extraordinary book first exposed the needless waste built into a meat-centered diet. Now, in a special edition for its 50th anniversary, world-renowned food expert Frances Moore Lappé goes even deeper, showing us how plant-centered eating can help restore our damaged ecology, address the climate crisis, and move us toward real democracy. Sharing her personal journey and how this revolutionary book shaped her own life, Lappé offers a fascinating philosophy on changing yourself—and the world—that can start with changing the way we eat.
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Ouvrage
Articles
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Diet for a small planet
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAY -
Cause Animale, Cause Du Capital
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYPour le bien des animaux, celui de la planète et pour préserver notre santé, il faudrait de toute urgence renoncer à l’alimentation carnée voire à tous les produits animaux et, en clôturant dix mille ans de vie commune avec les vaches et les brebis, librement consentir à une agriculture sans élevage. Après des décennies de silence médiatique et politique sur la violence industrielle contre les animaux, pourquoi cette soudaine prise de conscience ?
C’est en reprenant le fil de l’industrialisation de l’élevage depuis le XIXe siècle et ses liens historiques avec la « cause animale » que l’on peut comprendre la situation actuelle et le développement des start-up de la « viande propre », amie des animaux et des milliardaires. La science et l’industrie, aujourd’hui comme hier, concoctent pour nous « un monde meilleur ». Sommes-nous bien sûrs qu’il correspond à nos désirs ?
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Etre agriculteur. L’individualisation du travail des agriculteurs
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYTravailler ou ne pas travailler ensemble ? Le travail transforme l’environnement de l’homme, il construit l’identité du travailleur.
En tant qu’activité de production, ce n’est pas une œuvre isolée, mais de société. Mais, alors, comment et pourquoi se font et se défont ces relations entre les hommes et les femmes lors de ces activités ? C’est sur cette sempiternelle question que Christian Nicourt « travaille » dans cet ouvrage. Ses objets d’étude : le quotidien, la pratique du travail agricole, les manières de travailler. Pour lui, c’est à ce niveau que les exclusions ou les sélections s’opèrent. Comment, en un siècle, les relations de travail des agriculteurs français se sont-elles transformées, déliées, individualisées au point de les vulnérabiliser ?
Dès le début, l’auteur marque son originalité. C’est le travail de la cultivatrice du début du XXe siècle qu’il examine. Comment se retrouve-telle de plus en plus isolée et cantonnée dans le travail domestique, tout en accroissant sa dépendance lorsqu’elle effectue des travaux agricoles ? Il traite ensuite de l’émergence d’une « profession organisée » et de celle, quelques années plus tard, d’une « agriculture de groupe », nouveau modèle des bonnes manières dans les années soixante. C’est aussi autour de l’étude de populations agricoles plus spécifiques que l’auteur structure son ouvrage. Les éleveurs de porcs qui lui paraissent emblématiques de la transformation de l’agriculteur en entrepreneur. Les agricultrices, ces « travailleuses de l’ombre », pour lesquelles l’auteur cherche à montrer pourquoi et comment le travail de ces femmes a pu sembler inexistant. Il resitue enfin le travail d’une catégorie souvent occultée d’agriculteurs au sein du monde agricole : celui des bio. Enfin, Christian Nicourt analyse les transformations les plus récentes du métier d’agriculteur dans le contexte d’un territoire du travail agricole aujourd’hui recomposé. La rurbanisation, mouvement de redistribution des populations urbaines dans les espaces ruraux, influence-t-elle les manières d’y travailler ? Cet ouvrage s’adresse aux chercheurs, historiens et sociologues, travaillant sur le secteur agricole et rural, aux étudiants de ces disciplines. Toute personne intéressée par l’histoire du travail y trouvera de quoi nourrir sa réflexion.
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Sustainable diets. How ecological nutrition can transform consumption and the food system
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYHow can huge populations be fed healthily, equitably and affordably while maintaining the ecosystems on which life depends ? The evidence of diet’s impact on public health and the environment has grown in recent decades, yet changing food supply, consumer habits and economic aspirations proves hard.
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Introduction à la pensée complexe
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYNous demandons à la pensée qu’elle dissipe les brouillards et les obscurités, qu’elle mette de l’ordre et de la clarté dans le réel, qu’elle révèle les lois qui le gouvernent. Le mot de complexité, lui, ne peut qu’exprimer notre embarras, notre confusion, notre incapacité à définir de façon simple, à nommer de façon claire, à ordonner nos idées. Sa définition première ne peut fournir aucune élucidation : est complexe ce qui ne peut se résumer en un maître mot, ce qui ne peut se ramener à une loi ni se réduire à une idée simple. La complexité est un mot problème et non un mot solution.
Edgar Morin propose ici un mode de pensée pour affronter la complexité du monde qui nous entoure.
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Biomasse. Une histoire de richesse et de puissance
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYAu XVIIe siècle, Rubens, Vermeer, Rembrandt et bien d’autres utilisaient le bois de chêne de la Baltique, le lin ou le chanvre de Silésie, le pastel de Toulouse, l’indigo des Indes… Chaque œuvre était « une surface réduite où convergeaient des routes sillonnant le monde entier », nous dit Benoit Daviron, l’auteur de ce livre. La grandeur de la peinture hollandaise témoigne de la capacité du pays à s’approvisionner en produits de biomasse lointaine, cette matière composée ou issue du vivant. La quête de la biomasse d’un ailleurs lointain écrira l’histoire des trois siècles suivants. Avant que, au XIXe, l‘exploitation des énergies fossiles – la biomasse du passé – ne métamorphose les rapports à la biomasse immédiate. C’est une autre histoire, et une économie de l’agriculture plus vaste et plus globale, que Benoit Daviron nous propose. L’agriculture n’y est pas seulement alimentaire, ni la seule à fournir la biomasse. Comment, avant et après les énergies fossiles, les sociétés européennes ont-elles maîtrisé la distance et mobilisé le travail pour satisfaire leurs besoins croissants ? Quelles conséquences pour le reste du monde ? Au fil des périodes, nous découvrons que la capacité à mobiliser énergie et matière, et en particulier le vivant, est le miroir de la richesse et de la puissance du pays leader de son temps. Nous voyons se préciser les contours de l’agriculture dite naguère moderne, et aujourd’hui « conventionnelle » et le rôle central qu’a joué l’industrie chimique dans sa genèse. Cette lecture modifie nos interrogations sur l’avenir. Et, si le prochain leader est asiatique, quel rapport à la biomasse annonce-t-il ? S’appuyant sur une littérature abondante, Benoit Daviron nous présente une synthèse au-delà des frontières disciplinaires, dans laquelle se dessine une histoire longue, économique et politique, de la biomasse. S’il vise prioritairement enseignants, chercheurs et étudiants en agronomie et en économie agricole, ce livre intéressera les historiens et économistes, et aussi un public curieux des questions agricoles et alimentaires, de leurs enjeux passés et à venir.
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Coviability of Social and Ecological Systems : Reconnecting Mankind to the Biosphere in an Era of Global Change Vol.1 : The Foundations of a New Paradigm
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYPuts forward a new concept to analyse the man-nature relationship. Offers governance solutions to face the ecological emergency. Provides a unique view on environmental change using inter- and transdisciplinary approaches.
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Quand l’alimentation se fait Politique(s)
17 février 2020, par Mathilde COUDRAYQui gouverne le système alimentaire et influence les décisions publiques ? Qui innove et expérimente d’autres systèmes alimentaires ? ...
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Physiologie du goût, ou Méditations de gastronomie transcendante
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLa Physiologie du goût est un recueil de mémoires. Mémoires d’humour, dans le ton héroï-comique, ou comment traiter de matières familières avec un rien de noblesse, un zeste de pompe ou de solennité. Cela pourrait lasser, si tout ne baignait dans la modestie et la gaieté. Brillat-Savarin est l’auteur le plus aimable qui soit. Mais il est question de cuisine. Brillat-Savarin (1755-1826) inaugure avec génie cette intellectualisation de la gastronomie qui ne devait pas cesser jusqu’à nos jours.
Il est témoin de l’époque où s’impose le restaurant, lieu pour manger, au détriment de l’auberge, refuge du voyageur sans feu ni lieu, où l’on ne faisait guère que boire et se nourrir. La cuisine se professionnalise et toute profession suscite discours ; se mettre à table est affaire de langage. Au-delà du besoin de manger, le plaisir de la table est comme une mise en scène : le luxe du désir. La nourriture désirée est une sorte de cérémonie ethnographique par laquelle l’homme célèbre son pouvoir, sa liberté de brûler son énergie "pour rien".
"En ce sens, dit Roland Barthes, le livre de Brillat-Savarin est de bout en bout le livre du "proprement humain", car c’est le désir (en ce qu’il se parle) qui distingue l’homme". (présentation de l’édition parue en 2017 chez Flammarion) -
Sociologies de l’alimentation
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAY« La façon dont les hommes conçoivent la satisfaction de leurs besoins alimentaires ne saurait se réduire à de strictes logiques utilitaires ou technologiques. L’alimentation a une fonction structurante de l’organisation sociale d’un groupe humain. Qu’il s’agisse des activités de production, de distribution, de préparation, de consommation, elle est un objet crucial du savoir socio-anthropologique. »