Pourquoi un tel engouement depuis quelques années pour la lutte contre le gaspillage alimentaire ? Certes il y a une dimension morale à lutter contre le fait de jeter de la nourriture, un bien que l’on nous a appris à respecter depuis des temps anciens où il était rare. C’est justement parce que ce bien ne l’est plus qu’il a perdu de sa valeur et qu’on le gaspille. Mais pourquoi faudrait-il lui redonner de la valeur, rappeler qu’on doit le respecter et ne pas le gaspiller ?
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Texte d’opinion/blog/interview
Articles
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Pourquoi faudrait-il lutter contre le gaspillage alimentaire ? (Nicolas Bricas)
17 décembre 2018, par Mathilde COUDRAY -
Démocratie alimentaire : de quoi parle-t-on ? (Dominique Paturel et Patrice Ndiaye)
19 mars 2019, par Mathilde COUDRAYDepuis la fin de la seconde guerre mondiale, le statut de consommateur est celui qui permet d’être inclus socialement, au besoin avec l’aide de l’État. Celui-ci a eu un rôle fondamental dans la façon dont il a équipé les familles et personnes en situation de précarité pour rester dans cette sphère de la consommation.
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Peruvian cuisine’s slippery road to UNESCO (Raul Matta)
24 mai 2017, par ClarisseAn increasing number of strategies of cultural preservation acknowledge local particularities by including them in political and economic programmes. Recent research has demonstrated how governmental and private institutions work to stabilise, promote and manage the particularities of ’national’ foods and cuisines and the image of the countries themselves (Caldwell 2002 ; Karaosmanoglu 2007 ; Hiroko 2008 ; DeSoucey 2010). Food heritage emerges in this context...
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Le tout local est-il un piège ? (Nicolas Bricas)
17 décembre 2019, par Mathilde COUDRAYEn l’espace de quelques années, la relocalisation de l’alimentation est devenue une question majeure. Multiplication des projets alimentaires territoriaux, essor de fermes urbaines, déploiement de jardins partagés, le sujet interpelle fortement les citoyens, mobilise les acteurs des territoires et les politiques, soulève de nombreuses questions de recherche. Retrouvez dans cet entretien réalisé par la Mission Agrobiosciences-Inra, l’opinion de Nicolas Bricas à ce sujet.
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Véganisme, ferming, transhumanisme : de nouveaux fronts pour un capitalisme post-collapse ? (Nicolas Bricas)
18 mars 2020, par Mathilde COUDRAYDans un article récent publié dans The Guardian, G. Monbiot présente une technologie qu’il vient de découvrir dans un laboratoire à Helsinki. Il s’agit de la production industrielle de protéines, de lipides ou de glucides par fermentations de bactéries avec l’usage de l’hydrogène de l’eau comme source d’énergie.
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Le Pater-nariat ou la modernisation de l’aide alimentaire (Dominique Paturel)
24 avril 2019, par Mathilde COUDRAYPour les familles et personnes à petits budgets, l’aide alimentaire reste une réponse importante. Une partie des 5,5 millions de personnes ayant recours à l’aide alimentaire demeure captive de cette façon d’accéder à l’alimentation. Au milieu des années 1990, une nouvelle offre dans l’aide alimentaire s’est mise en place à partir des épiceries sociales.
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Le droit à l’alimentation, un droit en friche (Dominique Paturel)
25 juin 2019, par Mathilde COUDRAYLa reconnaissance effective du droit à l’alimentation est nécessaire pour que puisse ainsi se décliner des actions collectives du côté de la demande sociale mais (et surtout) faire bouger l’offre alimentaire. En outre, la France ne reconnait un droit qu’à travers la loi qui le promulgue : aujourd’hui, il n’existe pas de droit à l’alimentation.
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Pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation (Dominique Paturel)
15 juillet 2019, par Mathilde COUDRAYEn s’appuyant sur la conception développée par Tim Lang de la démocratie alimentaire, nous ne pouvions que nous rendre compte que l’accès à l’alimentation « libre » d’une part et à une alimentation produite plus sainement d’autre part, était d’une inégalité flagrante.
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L’émergence des « marchés sans intermédiaires » en Grèce. Résilience des systèmes alimentaires dans une économie solidaire en période de crise (Theodosia Anthopoulou)
18 octobre 2016, par ClarisseLes « marchés sans intermédiaires » sont initialement apparus en 2012 à l’initiative de collectifs de la société civile, en pleine crise économique, suite au mouvement dit « de la pomme de terre ». Depuis lors, ils se propagent rapidement dans toute la Grèce, en même temps que d’autres initiatives alimentaires, telles que les jardins urbains associatifs, les premiers paniers de type AMAP et les épiceries sociales qui s’inscrivent dans le cadre d’une économie sociale et solidaire émergente. Le mouvement « sans intermédiaires » représente une réponse collective par le bas au marché capitaliste dominant.
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CAP vs Farm to Fork : Will we pay billions to destroy, or to support biodiversity, climate, and farmers ?
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYThe EU’s current model of agriculture directs billions in EU taxpayers’ money to fuel climate change, destroy biodiversity, and even undermine farmers’ livelihoods. While the reform of the Common Agricultural Policy (CAP) is approaching a key vote, freedom of information requests show that farmers and agribusiness lobby group Copa-Cogeca, along with pesticides and food industry giants, are doing their best to stop the CAP reform from aligning with the new Farm to Fork strategy of the Green Deal.