Au XXe siècle, la mécanisation de l’agriculture a conduit à découpler culture et élevage, afin de maximiser les rendements. Il est urgent d’inventer les moyens de les réconcilier.
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Culturelle
Articles
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Penser l’élevage à l’heure de l’anthopocène
22 novembre 2021, par Mathilde COUDRAY -
L’Homme et la nature en BD
19 février 2020, par Mathilde COUDRAYAlessandro Pignocchi, auteur de bandes dessinées - La biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture désigne la diversité du vivant (des gènes aux écosystèmes), ainsi que la diversité des connaissances associées (les savoirs et savoir-faire traditionnels). Les rapports au monde du vivant évoluent, passant d’une conception figée de la nature à une vision plus dynamique. Menacée par les activités humaines, la biodiversité était perçue comme une somme d’éléments indépendants, à protéger, utiliser et valoriser.
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Juliette Augerot
15 septembre 2021, par Mathilde COUDRAYL’abattoir mobile : une réappropriation de l’étape d’abattage par les éleveurs. Depuis l’industrialisation de l’élevage, les éleveurs ont perdu la main sur l’étape d’abattage. Ils n’ont en effet pas d’autre choix que de confier leurs animaux à une filière sur laquelle ils n’ont aucun contrôle ni droit de regard.
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Bruno Hanen
15 septembre 2021, par Mathilde COUDRAYLes représentations de la gourmandise des jeunes au travers de l’expression audiovisuelle . Transgressive, interrogeante, partagée collectivement ou plaisir immédiat personnel, plus ou moins teinté de culpabilité, la gourmandise provoque des sensations chez chacun d’entre nous. Elle renvoie aussi, consciemment ou non, aux réminiscences de l’enfance.
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Le confinement suite au COVID-19 en Malaisie, l’évolution des rapports de genre à travers le prisme des habitudes alimentaires
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLa Malaisie est une société multiculturelle et pluri-religieuse de l’Asie du Sud-Est soumise à une urbanisation accélérée. À la mi-mars 2020, une mesure de confinement a été annoncée dans le but de contrôler la pandémie du Covid-19. Dans ce contexte, la recherche explore les bouleversements des habitudes de la vie quotidienne en termes de : division entre les genres dans le travail domestique non-rémunéré lié à l’alimentation et prise de conscience de l’image du corps et de l’alimentation.
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Nourrir les morts ou « Celui qui fait vivre », les différents régimes de commensalité rituelle chez les Mixe (Oaxaca, Mexique)
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYAu Mexique, les célébrations publiques et privées liées à la Toussaint (Día de Muertos), tout autant que la multiplication des représentations de la mort sous la forme de la Catrina ou de squelettes, font désormais partie d’une culture populaire se diffusant bien au-delà des frontières du pays. Le développement d’un tel imaginaire, notamment dans les zones urbaines, tend à accréditer l’idée selon laquelle les Mexicains entretiendraient un rapport de proximité avec les morts qu’ils accueilleraient en leur offrant des repas dans une atmosphère festive au moment de leur retour annuel. En réalité, l’observation ethnographique des transferts alimentaires destinés à ces visiteurs dans les communautés de Mixe vivant dans l’État d’Oaxaca prouve que la crainte de voir les morts rester dans la sphère domestique ne disparaît pas à la Toussaint. Pour le démontrer, cet article mène une étude contrastive des régimes de commensalité associés aux dépôts cérémoniels – associés à des sacrifices de volailles – selon qu’ils sont destinés aux morts ou à une entité appelée « Celui qui fait vivre ». Alors que l’anthropologie religieuse s’est souvent consacrée à l’étude de la symbolique des éléments transférés lors d’une offrande alimentaire, l’angle d’analyse adopté se concentre sur les dynamiques interactionnelles grâce auxquelles est mise en scène l’acceptation de ces transferts par ces différents destinataires. En dépit des similitudes dans la morphologie rituelle, on découvre alors que les dépôts de nourritures n’établissent pas les mêmes types de relations avec les morts ou avec « Celui qui fait vivre ».
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Alimentation et vivre-ensemble. Le cas de la créolisation
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLa créolisation est le fruit des situations d’acculturation qui caractérisent certaines sociétés formées avec la colonisation, donnant naissance à des configurations socioanthropologiques singulières, tant sur le plan des productions matérielles et immatérielles que sur celui des formes de vivre-ensemble. Dans ces processus, l’alimentation joue un rôle majeur en tant que support de construction et d’expression identitaires. Sur le plan sociohistorique, la créolisation de l’alimentation correspond aux formes d’entrecroisements culturels intervenus dans ces sociétés, donnant ce que l’on appelle localement les cuisines créoles ; ces hybridations se poursuivent aujourd’hui encore avec la globalisation et les migrations plus récentes. Plus largement, elle désigne les processus identitaires qui entourent l’alimentation et par lesquels les populations en situation de diversité culturelle marquent l’en-commun et la différence. La réflexion s’appuie sur l’étude du système alimentaire à La Réunion, où la cuisine créole et le manger créole symbolisent l’appartenance commune, alors que les autres cuisines soutiennent les dynamiques de différenciation et de construction de la mémoire des origines.
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« L’alimentation nomade des peuls »
5 février 2018, par RoxaneSalamatou Sow, sociolinguiste, Université Abdou Moumouni, Niger - Pour son 7e rendez-vous annuel, la Chaire Unesco Alimentations du monde s’intéresse aux circulations des aliments et des hommes, dans l’espace et le temps, pour comprendre comment les connaissances, traditions, habitudes et pratiques alimentaires voyagent dans le monde pour se généraliser, se recomposer, se réinventer, s’hybrider...
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Convergence and divergence in food consumption ? Culture, Class and Place in Malaysian Urbanscape.
22 décembre 2017, par RoxaneAnindita Dasgupta is Associate Professor, and Head of School, School of Liberal Arts & Sciences, at Taylor’s University, Malaysia. She is the Book Review Editor for Millennial Asia : An International Journal of Asian Studies.
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« Le Garbadrôme : manger ensemble à Abidjan » et « Food courts in Malaysia »
17 mars 2021, par Mathilde COUDRAYAdolin Paul Egnankou, Institut d’ethno-sociologie, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte-d’Ivoire et Anindita Dasgupta, Taylor’s University, Malaisie - La crise sanitaire que nous connaissons, et les périodes de restrictions et confinements qui en découlent, révèlent, s’il en était encore besoin, le rôle central que joue l’alimentation dans notre quotidien et, plus généralement, dans notre organisation sociale. En particulier, la fermeture prolongée d’espaces de sociabilité que sont les restaurants, bars et cantines rappellent l’importance des liens (contraints ou choisis) autour des repas partagés. Par ailleurs, la crise a aggravé les situations de précarité alimentaire d’une partie de la population qui, dans l’urgence, a pu bénéficier de nouvelles formes de solidarité.