L’étude des marchés concerne à la fois la nourriture, les gens, les cultures et surtout les lieux. Ces derniers sont le théâtre de pratiques urbaines quotidiennes qui expliquent et interprètent les territoires et les composantes sociales qui les animent. Le but de ce travail est d’étudier les dynamiques sociales, culturelles et de genre ainsi que les significations complexes que les espaces alimentaires et physiques assument face à l’expérience quotidienne et à la négociation des relations identitaires.
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Culturelle
Articles
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L’Amérique Latine à La Table du Chef – une analyse des représentations culinaires de l’Amérique Latine dans les séries Netflix
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAY -
Bruno Hanen
15 septembre 2021, par Mathilde COUDRAYLes représentations de la gourmandise des jeunes au travers de l’expression audiovisuelle . Transgressive, interrogeante, partagée collectivement ou plaisir immédiat personnel, plus ou moins teinté de culpabilité, la gourmandise provoque des sensations chez chacun d’entre nous. Elle renvoie aussi, consciemment ou non, aux réminiscences de l’enfance.
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Réinvestir la cuisine et le “fait-maison” ?
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù l’on comprend que la cuisine faite maison, qui présente de nombreux atouts sur les plans de la culture ou de la santé par exemple, reste une tâche quotidienne peu valorisée qui incombe majoritairement aux femmes. Et où l’on s’intéresse aux opportunités présentées par la marchandisation des préparations culinaires « maison ».
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Véganisme, ferming, transhumanisme : de nouveaux fronts pour un capitalisme post-collapse ? (Nicolas Bricas)
18 mars 2020, par Mathilde COUDRAYDans un article récent publié dans The Guardian, G. Monbiot présente une technologie qu’il vient de découvrir dans un laboratoire à Helsinki. Il s’agit de la production industrielle de protéines, de lipides ou de glucides par fermentations de bactéries avec l’usage de l’hydrogène de l’eau comme source d’énergie.
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Juliette Augerot
15 septembre 2021, par Mathilde COUDRAYL’abattoir mobile : une réappropriation de l’étape d’abattage par les éleveurs. Depuis l’industrialisation de l’élevage, les éleveurs ont perdu la main sur l’étape d’abattage. Ils n’ont en effet pas d’autre choix que de confier leurs animaux à une filière sur laquelle ils n’ont aucun contrôle ni droit de regard.
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Le confinement suite au COVID-19 en Malaisie, l’évolution des rapports de genre à travers le prisme des habitudes alimentaires
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLa Malaisie est une société multiculturelle et pluri-religieuse de l’Asie du Sud-Est soumise à une urbanisation accélérée. À la mi-mars 2020, une mesure de confinement a été annoncée dans le but de contrôler la pandémie du Covid-19. Dans ce contexte, la recherche explore les bouleversements des habitudes de la vie quotidienne en termes de : division entre les genres dans le travail domestique non-rémunéré lié à l’alimentation et prise de conscience de l’image du corps et de l’alimentation.
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Nourrir les morts ou « Celui qui fait vivre », les différents régimes de commensalité rituelle chez les Mixe (Oaxaca, Mexique)
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYAu Mexique, les célébrations publiques et privées liées à la Toussaint (Día de Muertos), tout autant que la multiplication des représentations de la mort sous la forme de la Catrina ou de squelettes, font désormais partie d’une culture populaire se diffusant bien au-delà des frontières du pays. Le développement d’un tel imaginaire, notamment dans les zones urbaines, tend à accréditer l’idée selon laquelle les Mexicains entretiendraient un rapport de proximité avec les morts qu’ils accueilleraient en leur offrant des repas dans une atmosphère festive au moment de leur retour annuel. En réalité, l’observation ethnographique des transferts alimentaires destinés à ces visiteurs dans les communautés de Mixe vivant dans l’État d’Oaxaca prouve que la crainte de voir les morts rester dans la sphère domestique ne disparaît pas à la Toussaint. Pour le démontrer, cet article mène une étude contrastive des régimes de commensalité associés aux dépôts cérémoniels – associés à des sacrifices de volailles – selon qu’ils sont destinés aux morts ou à une entité appelée « Celui qui fait vivre ». Alors que l’anthropologie religieuse s’est souvent consacrée à l’étude de la symbolique des éléments transférés lors d’une offrande alimentaire, l’angle d’analyse adopté se concentre sur les dynamiques interactionnelles grâce auxquelles est mise en scène l’acceptation de ces transferts par ces différents destinataires. En dépit des similitudes dans la morphologie rituelle, on découvre alors que les dépôts de nourritures n’établissent pas les mêmes types de relations avec les morts ou avec « Celui qui fait vivre ».
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Alimentation et vivre-ensemble. Le cas de la créolisation
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLa créolisation est le fruit des situations d’acculturation qui caractérisent certaines sociétés formées avec la colonisation, donnant naissance à des configurations socioanthropologiques singulières, tant sur le plan des productions matérielles et immatérielles que sur celui des formes de vivre-ensemble. Dans ces processus, l’alimentation joue un rôle majeur en tant que support de construction et d’expression identitaires. Sur le plan sociohistorique, la créolisation de l’alimentation correspond aux formes d’entrecroisements culturels intervenus dans ces sociétés, donnant ce que l’on appelle localement les cuisines créoles ; ces hybridations se poursuivent aujourd’hui encore avec la globalisation et les migrations plus récentes. Plus largement, elle désigne les processus identitaires qui entourent l’alimentation et par lesquels les populations en situation de diversité culturelle marquent l’en-commun et la différence. La réflexion s’appuie sur l’étude du système alimentaire à La Réunion, où la cuisine créole et le manger créole symbolisent l’appartenance commune, alors que les autres cuisines soutiennent les dynamiques de différenciation et de construction de la mémoire des origines.
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Conversation
5 mars 2019, par Mathilde COUDRAYPerig Pitrou, anthropologue, Laboratoire d’anthropologie sociale, Collège de France/CNRS et Luna Kyung, artiste-auteure-cuisinière, Corée - Longtemps associés aux maladies ou à la décomposition, les microbes sont aujourd’hui réhabilités. Qu’il s’agisse des micro-organismes du sol, du microbiote intestinal ou des différents ferments utilisés pour la transformation des aliments (bactéries, champignons, levures), les microbes sont essentiels au développement des animaux et végétaux, à leur nutrition, à leur système immunitaire, voire à leur comportement. Comment préserver cette diversité microbienne ? Quels rôles joue le microbiote intestinal sur notre santé ? Quels sont les secrets des aliments fermentés ? Comment nous définissons-nous par rapport à un univers microbien qui nous dépasse très largement en nombre ? Cette journée a cherché à rendre visible l’invisible...
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« L’alimentation nomade des peuls »
5 février 2018, par RoxaneSalamatou Sow, sociolinguiste, Université Abdou Moumouni, Niger - Pour son 7e rendez-vous annuel, la Chaire Unesco Alimentations du monde s’intéresse aux circulations des aliments et des hommes, dans l’espace et le temps, pour comprendre comment les connaissances, traditions, habitudes et pratiques alimentaires voyagent dans le monde pour se généraliser, se recomposer, se réinventer, s’hybrider...