Alessandro Pignocchi, auteur de bandes dessinées - La biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture désigne la diversité du vivant (des gènes aux écosystèmes), ainsi que la diversité des connaissances associées (les savoirs et savoir-faire traditionnels). Les rapports au monde du vivant évoluent, passant d’une conception figée de la nature à une vision plus dynamique. Menacée par les activités humaines, la biodiversité était perçue comme une somme d’éléments indépendants, à protéger, utiliser et valoriser.
Accueil > Mots-clés > Dimension de l’alimentation > Culturelle
Culturelle
Articles
-
L’Homme et la nature en BD
19 février 2020, par Mathilde COUDRAY -
Claire Meunier
2 juillet 2020, par Mathilde COUDRAYL’éducation des écoliers à l’alimentation durable : atouts et difficultés de quelques dispositifs pédagogiques en France
-
18/ The social stratification of sustainable food practices
4 July 2022, by Mathilde COUDRAY– Carla Altenburger, L’Institut Agro Montpellier, UMR Innovation and UMR IRISSO, Paris, France
Key points Looking at sustainable food practices, understood here as the purchase of products labelled as “organic” or “fair trade” or that refer to a geographical origin, the French population can be split into consumers and non-consumers of such products. All the consumers surveyed fit one of four typical profiles, the comparison of which shows that sustainable food practices are strongly shaped by (...) -
Hommes et femmes dans la transformation de la viande à Niamey : une activité traditionnellement masculine contestée par les femmes
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYPendant longtemps, les sociétés africaines sont organisées et reposent sur un certain nombre de fonctions structurées en corporation. Il s’agit des métiers héréditaires appartenant à la caste sociale comme la boucherie.
-
« Le voyage des plantes et les grandes découvertes »
5 février 2018, par RoxaneMichel Chandeigne, éditeur, traducteur de l’ouvrage de Jose Mendes Ferrao - Pour son 7e rendez-vous annuel, la Chaire Unesco Alimentations du monde s’intéresse aux circulations des aliments et des hommes, dans l’espace et le temps, pour comprendre comment les connaissances, traditions, habitudes et pratiques alimentaires voyagent dans le monde pour se généraliser, se recomposer, se réinventer, s’hybrider...
-
Frontières alimentaires et mets transfrontaliers. La pizza, questionnement d’un paradoxe
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYAttestée depuis au moins le XVIe siècle à Naples, la pizza a connu au XXe siècle et plus particulièrement après la Seconde Guerre mondiale une diffusion quasi universelle. Met aux racines archaïques devenu étendard de la modernité, la pizza a traversé l’histoire comme les aires géographiques et culturelles. Pourtant, cet atypique comestible transfrontalier ne signe pas l’effacement des frontières : son adoption s’accompagne toujours d’un processus de réappropriation au cours duquel elle est pétrie de traits de culture locale et s’intègre harmonieusement dans un système de règles lui préexistant. Au terme de ce processus de réappropriation auquel la malléabilité inédite de la pizza laisse prise, le mets fait à nouveau frontière pour tout autre groupe que celui qui l’a travaillé et remis en forme. La pizza est un objet culturel qui offre un exemple particulièrement intéressant de la manière dont la diversité se maintient et se renouvelle dans le flux des emprunts, et permet dans le même temps de revisiter les scénarios d’homogénéisation culturelle et culinaire, ou l’effacement des frontières qu’induirait le processus de mondialisation. Le fait est piquant, relevons le, c’est tout justement la pizza qui, plus souvent qu’à son tour, est utilisée pour témoigner de l’érosion des spécificités culturelles.
-
L’Attiéké-Garba, « bon » à manger et à penser.
22 décembre 2017, par RoxaneGisèle Sedia est titulaire d’un DEA de sociologie depuis 2001, conseillère en insertion professionnelle et titulaire d’un certificat de prévention des conflits électoraux, Gisèle Sedia a été associée pendant 18 ans à différents programmes de recherche de l’IRD, de l’Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l’Ouest, du Centre suisse de recherche scientifi que en Côte d’Ivoire, du Centre de recherche et d’action pour la paix (CERAP-INADES).
-
Manger dehors à Mexico et Guadalajara : la tension entre les dimensions de santé et de patrimonialisation.
22 décembre 2017, par RoxaneLiliana Martinez Lomeli est doctorante du Centre Edgar Morin à l’École des hautes études en sciences sociales, sous la direction de Claude Fischler. Sa thèse porte sur le fait de manger dehors dans deux villes mexicaines (Guadalajara et Mexico) concernant des dimensions de sociabilité, santé, patrimonialisation et convivialité. Elle a fait un Master de sociologie dans le cadre du projet ANR-ALIMI avec un mémoire sur la commensalité des personnes issues de la migration malienne en France.
-
Peruvian cuisine’s slippery road to UNESCO (Raul Matta)
24 mai 2017, par ClarisseAn increasing number of strategies of cultural preservation acknowledge local particularities by including them in political and economic programmes. Recent research has demonstrated how governmental and private institutions work to stabilise, promote and manage the particularities of ’national’ foods and cuisines and the image of the countries themselves (Caldwell 2002 ; Karaosmanoglu 2007 ; Hiroko 2008 ; DeSoucey 2010). Food heritage emerges in this context...
-
Food choices at the intersections of race, class and gender struggles in post-apartheid South Africa.
22 décembre 2017, par RoxaneYanga Zembe is an associate professor in the Institute for Social Development, at the University of the Western Cape. She is a behavioural social scientist, whose research explores the role of structural factors such as gender and economic inequalities in the production of social and sexual behaviours that lead to negative health outcomes.