La reconnaissance effective du droit à l’alimentation est nécessaire pour que puisse ainsi se décliner des actions collectives du côté de la demande sociale mais (et surtout) faire bouger l’offre alimentaire. En outre, la France ne reconnait un droit qu’à travers la loi qui le promulgue : aujourd’hui, il n’existe pas de droit à l’alimentation.
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Sociale
Articles
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Le droit à l’alimentation, un droit en friche (Dominique Paturel)
25 juin 2019, par Mathilde COUDRAY -
Conférence inaugurale, Alimentation durable : un bien partagé
27 janvier 2012, par ClarisseSous l’influence conjuguée de l’évolution des modes de vie, de la concentration et de la financiarisation de l’industrie agroalimentaire et de la distribution, le modèle alimentaire industriel de masse, qui tend à devenir dominant, répond de moins en moins aux enjeux de durabilité. Dès lors se pose la question de savoir comment faire de l’alimentation durable un « bien commun ».
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Les Alimentations particulières. Mangerons-nous encore ensemble demain ?
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYDans la plupart des sociétés humaines et dans la nôtre en particulier, refuser un aliment offert revient à refuser la relation, à s’extraire du cercle des convives et du groupe, signifie la méfiance et appelle l’exclusion. Or, dans le monde contemporain, il semble que des individus de plus en plus nombreux revendiquent une alimentation particulière pour des raisons diverses : médicales (allergies et intolérances), sanitaires (régimes divers), éthiques, politiques ou spirituelles (végétarismes, prescriptions ou proscriptions religieuses).
Cette revendication soudain affirmée ne signale-t-elle pas une évolution, voire une remise en cause, au nom de l’individu, de ce qui pouvait passer pour un fondement de la socialité : le partage et la commensalité ?
La question des alimentations particulières est abordée ici dans une perspective radicalement interdisciplinaire : du biomédical (immunologie, allergies, intolérances) au social et au culturel. La question qui est posée par les alimentations particulières, c’est celle de l’étendue et des limites de l’individualisation dans les sociétés contemporaines.
Renoncerons-nous à toute forme de commensalité ou saurons-nous inventer de nouvelles configurations, suffisamment souples mais suffisamment ritualisées pour donner un sens convivial à l’expérience de la table commune ? (présentation de l’éditeur) -
Recycling, recovering and preventing “food waste” : competing solutions for food systems sustainability in the United States and France
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYDrawing on a distinction between “weak” and “strong” sustainability, this paper argues that “strong” prevention based on holistic changes in the food system is the most sustainable solution to food surplus and waste. It suggests that academics focus on strong food surplus prevention, but also that advocates encourage government and corporate actors to differentiate between weak and strong actions to diffuse strong sustainability across organizations and countries.
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Suivi/évaluation de projets de solidarités alimentaires : dispositif Passerelle
8 février 2024, par Justine HuguesMéthode d’évaluation d’impact et de processus d’un dispositif de transfert monétaire couplé à une orientation sociale destiné à des ménages en situation de précarité (dispositif « Passerelle »)
par Marlène Pérignon (UMR MoISA, INRAE) et Vigdis Gosset (Action Contre la Faim) -
Suivi/évaluation de projets de solidarités alimentaires : la caisse alimentaire commune de Montpellier
8 février 2024, par Justine HuguesLe dispositif d’observation et d’analyse de l’expérimentation de caisse alimentaire commune de Montpellier : présentation des hypothèses et des méthodes à la croisée de l’évaluation et de la recherche-action participative.
par Grégori Akermann (INRAE) et Pauline Scherer (Vrac & Cocinas/Territoires à vivres) -
Mangeurs urbain, mangeurs à répertoire gastronomique pluriel : l’exemple de la consommation du lait caillé traditionnel dans la ville de Ouagadougou
8 janvier 2018, par RoxaneCharlotte Yaméogo-Konbobo est ingénieure des travaux de recherche à l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies du CNRST Burkina Faso. Elle est chargée d’études socioéconomiques et d’appui conseil aux petites entreprises agroalimentaires, depuis 1996.
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L’alimentation au cœur des sociabilités ville-campagne. L’exemple des marchés fermiers comme formes d’interactions entre populations agricoles et touristiques
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYL’expérience alimentaire associée au tourisme semble être le lieu de multiples aspirations et représentations, notamment en espace rural, donnant lieu à de nouvelles pratiques, offres et filières situées parfois en marge d’un développement touristique plus institutionnalisé. C’est le cas de l’agritourisme, défini comme l’ensemble des activités touristiques pratiquées sur une exploitation agricole et présenté comme moyen de diversification aux bénéfices multiples. Considérant le décalage entre perceptions du monde agricole et réalité du terrain, l’agritourisme, à travers la valorisation de produits agricoles et alimentaires, est analysé comme un moyen de renouer le dialogue et de tisser des liens entre population agricole et société civile. En encourageant un public de non-initiés à réfléchir et à penser l’agriculture, en valorisant des images et des pratiques spécifiques, mais aussi en partageant des valeurs et des visions contrastées du monde agricole et rural, les agriculteurs, à travers la valorisation de leurs produits agricoles et alimentaires, sont au cœur de processus d’interactions. Cette contribution vise ainsi, avec l’exemple des marchés fermiers, à questionner l’alimentation comme vecteur de nouvelles formes de sociabilités entre ville et campagne. L’analyse se base sur une étude exploratoire conduite en 2015 dans la région Midi-Pyrénées (France) auprès d’agriculteurs et d’agricultrices proposant des marchés sur leur exploitation agricole.
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Comment mange le monde ?
27 janvier 2012, par ClarisseA côté de la sous-nutrition existent des problèmes de malnutrition, par carence (la faim « cachée ») ou par excès (l’obésité). Ces questions de santé publique liées aux régimes alimentaires ne se posent pas partout de la même manière (certains régimes sont considérés comme modèles : Japon, Méditerranée) et on observe encore une grande variété de styles alimentaires dans le monde. Pourtant, une tendance globale se dessine vers une surconsommation calorique, avec une plus forte proportion de produits animaux et transformés.
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Will we still be eating together ? Covid, confinement and the gastro-politics of commensality
17 mars 2021, par Mathilde COUDRAYJohn Coveney, Professor of Global Food, Culture and Health, Flinders University, Adelaïde, Australia - La crise sanitaire que nous connaissons, et les périodes de restrictions et confinements qui en découlent, révèlent, s’il en était encore besoin, le rôle central que joue l’alimentation dans notre quotidien et, plus généralement, dans notre organisation sociale. En particulier, la fermeture prolongée d’espaces de sociabilité que sont les restaurants, bars et cantines rappellent l’importance des liens (contraints ou choisis) autour des repas partagés. Par ailleurs, la crise a aggravé les situations de précarité alimentaire d’une partie de la population qui, dans l’urgence, a pu bénéficier de nouvelles formes de solidarité.
Rubriques
- 2021 / Être ensemble - L’alimentation comme lien social
- Séminaire 2014
- Séminaire 2013
- Lutter contre le gaspillage alimentaire ?
- Lutter contre la précarité par de l’aide alimentaire ?
- L’alimentation pour se relier aux autres
- Politique agroécologique et alimentaire de Montpellier
- L’évolution des habitudes alimentaires
- Séminaire 2018
- Séminaire 2016
- Séminaire 2015