Cet ouvrage que nous vous proposons vient ponctuer (et fêter) dix années d’existence de la Chaire Unesco Alimentations du monde, créée en 2011 par le professeur Jean-Louis Rastoin (Montpellier SupAgro) avec un groupe pluridisciplinaire d’enseignants et chercheurs de différentes institutions1 du campus Agropolis à Montpellier. En ce sens, cet ouvrage constitue une étape importante : son écriture a fait l’objet d’un processus réflexif sur nos travaux, comme une sorte de bilan du chemin parcouru, et a été l’occasion de réfléchir à nos engagements futurs.
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Chapitre d’ouvrage
Articles
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Introduction - L’alimentation dans toutes ses dimensions
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAY -
Fortifier les aliments pour lutter contre les carences ?
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù l’on apprend que la lutte contre les carences en micronutriments passe notamment par la diversification des régimes alimentaires ; une bonne manière de soutenir la diversité des productions. Pourtant, ce sont des solutions techniques comme la supplémentation ou la (bio)fortification, jugées plus innovantes, qui prédominent encore dans les politiques nutritionnelles pour répondre aux enjeux de malnutrition.
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Les initiatives citoyennes et leur changement d’échelle
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù l’on constate que le monde d’après s’expérimente déjà aujourd’hui, au travers d’initiatives citoyennes qui se multiplient et inventent de nouvelles façons d’organiser l’alimentation. Et où l’on explore plusieurs voies pour que ces initiatives changent d’échelle et permettent la nécessaire transformation des systèmes alimentaires.
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Lutter contre le gaspillage alimentaire ?
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù l’on comprend que le gaspillage alimentaire, contre lequel il faudrait nécessairement lutter, a aussi des fonctions sociales. Et où on nous propose un point de vue qui relativise la responsabilité des consommateurs qui ne géreraient pas correctement leurs flux alimentaires, pour reconnaître que ce gaspillage vient d’abord d’une surproduction qui a fini par dévaloriser les aliments.
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L’alimentation pour se relier à la biosphère
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù nous sommes invités à nous penser comme partie intégrante de la nature – voire même comme un écosystème complexe en soi – et à considérer les différentes manières dont l’alimentation nous met en lien avec l’espace qu’on occupe et avec le vivant que nous côtoyons et ingérons.
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Prendre ses distances avec le local ?
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù l’on apprend que la relocalisation de notre alimentation permet notamment de restaurer des liens de confiance entre producteurs et consommateurs, souvent rompus par l’industrialisation et la globalisation des chaînes alimentaires. Mais où l’on réalise qu’il est tout à fait possible de reproduire localement des dysfonctionnements constatés à d’autres échelles ou de promouvoir un localisme étriqué. Et où l’on découvre l’idée d’un localisme cosmopolite…
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Les rôles de la formation et de la recherche
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù l’on s’intéresse aux implications d’une écologie de l’alimentation pour la formation et la recherche, et où l’on constate que des changements sont en cours, tant sur les sujets que sur la façon de les traiter. Où quelques pistes sont données pour penser ces évolutions.
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Vous reprendrez bien un peu de protéines ?
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù l’on découvre comment s’est historiquement construite la question des protéines et la manière dont elle est traitée aujourd’hui dans divers débats publics, en lien avec d’importants enjeux nutritionnels, économiques et environnementaux. La focalisation excessive sur les protéines risque de détourner l’attention de la nécessité de réduire la consommation alimentaire, mais également de se soustraire à des questions préoccupantes sur le statut des aliments et celui de l’animal.
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Les entreprises : vers de nouveaux modèles ?
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù l’on découvre deux formes d’engagement des entreprises du système alimentaire : lʼéconomie sociale et solidaire (ESS) et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Si ces deux mouvements se sont développés indépendamment l’un de l’autre, ils tendent aujourd’hui tous deux à contribuer à la transformation des systèmes alimentaires.
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S’engager pour la transformation des systèmes alimentaires
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù l’on est invité à considérer l’alimentation comme un sujet politique. Il est ici question d’un engagement enthousiasmant qui permette de garder foi dans les transformations possibles. Et c’est avec cette foi chevillée au corps qu’il faut descendre dans l’arène mesurer sa force pour vaincre les résistances aux changements…
Rubriques
- L’alimentation pour se relier à soi
- S’engager pour la transformation des systèmes alimentaires
- Faut-il doubler la production alimentaire pour nourrir le monde ?
- Fortifier les aliments pour lutter contre les carences ?
- Vous reprendrez bien un peu de protéines ?
- Lutter contre le gaspillage alimentaire ?
- Lutter contre la précarité par de l’aide alimentaire ?
- Réinvestir la cuisine et le “fait-maison” ?
- Prendre ses distances avec le local ?
- Le consomm’acteur, moteur du changement ?
- Les initiatives citoyennes et leur changement d’échelle
- L’alimentation pour se relier aux autres
- Les entreprises : vers de nouveaux modèles ?
- Les rôles de la formation et de la recherche
- L’alimentation en politiques
- L’alimentation pour se relier à la biosphère
- Aux origines de l’agriculture industrielle
- L’industrialisation de l’offre alimentaire
- L’évolution des habitudes alimentaires
- Les limites des systèmes alimentaires industrialisés
- Pourquoi une approche écologique de l’alimentation ?
- Décloisonner les savoirs sur l’alimentation