Réseau Marguerite, de l’éducation agri-alimentaire au collège : une démarche pédagogique pour rendre les adolescent∙e∙s porteur∙se∙s d’innovations sur leur territoire - Dans les discours sur la transition alimentaire et l’empowerment [1] en réponse aux problématiques de notre siècle, on entend peu parler de la place de l’adolescent•e. Les actions du réseau Marguerite nous montrent pourtant que la jeune génération, avec l’accompagne-ment de l’Éducation nationale, peut jouer un rôle moteur.
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Articles
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Claire Lambert
2 juillet 2020, par Mathilde COUDRAY -
N° 5/ Considérer autrement les mères pour mieux comprendre l’alimentation infantile
23 novembre 2017, par ClarisseL’anémie et la malnutrition représentent un problème de santé publique très important en Côte d’Ivoire. En 2008, les anémies ferriprives affectaient 81 % des enfants de moins de 5 ans et 59 % des femmes en âge de reproduction dans le nord du pays, ainsi que 75 % des enfants de moins de 5 ans et 68 % des femmes en âge de reproduction à Abidjan.
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2021 / Rencontre du 26 mars 2021 - Présentation des résultats
31 mars 2021, par Mathilde COUDRAYLe projet Surfood-Foodscapes étudie, dans le Grand Montpellier, les relations entre les paysages alimentaires (c’est-à-dire l’ensemble des commerces, marchés, jardins et autres points de vente à proximité) et les styles alimentaires des individus (consommations, représentations et pratiques alimentaires).
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La politisation de l’alimentation ordinaire par le marché
23 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYLes grandes entreprises de l’alimentation de masse font aujourd’hui face à des critiques, à une défiance croissante et à un tassement de leurs parts de marché. Si les dimensions politiques de l’assiette engagée des militants et de l’assiette caritative des pauvres et des aidés ont été pointées dans la littérature, celles de l’assiette ordinaire de la consommation de masse ont été peu abordées. Cet article dépeint l’évolution de la défiance, en France et aux États-Unis, depuis une cinquantaine d’années, et ses effets visibles dans les transformations de l’offre alimentaire, à travers le recyclage, par les industriels, des critiques à leur endroit. L’article donne à voir un processus qui conduit à une visibilité croissante des dimensions politiques de l’alimentation industrielle de masse – au sens de la multiplication des choix par lesquels l’alimentation connecte et insère les mangeurs dans un système social et technique. En effet, le recyclage de la critique conduit à une diversification des qualités : modes de production, origine et nature des matières premières. Cette diversification souligne indirectement l’opacité des marques historiques et de l’alimentation de masse. La contingence des choix qui guident leur production en devient plus apparente. Le rapport critique, voire conflictuel, à l’alimentation industrielle de masse devient ainsi moteur d’une politisation de l’alimentation ordinaire. Cette réintroduction du politique dans le marché témoigne de la dimension constructive de la défiance.
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Etre agriculteur. L’individualisation du travail des agriculteurs
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYTravailler ou ne pas travailler ensemble ? Le travail transforme l’environnement de l’homme, il construit l’identité du travailleur.
En tant qu’activité de production, ce n’est pas une œuvre isolée, mais de société. Mais, alors, comment et pourquoi se font et se défont ces relations entre les hommes et les femmes lors de ces activités ? C’est sur cette sempiternelle question que Christian Nicourt « travaille » dans cet ouvrage. Ses objets d’étude : le quotidien, la pratique du travail agricole, les manières de travailler. Pour lui, c’est à ce niveau que les exclusions ou les sélections s’opèrent. Comment, en un siècle, les relations de travail des agriculteurs français se sont-elles transformées, déliées, individualisées au point de les vulnérabiliser ?
Dès le début, l’auteur marque son originalité. C’est le travail de la cultivatrice du début du XXe siècle qu’il examine. Comment se retrouve-telle de plus en plus isolée et cantonnée dans le travail domestique, tout en accroissant sa dépendance lorsqu’elle effectue des travaux agricoles ? Il traite ensuite de l’émergence d’une « profession organisée » et de celle, quelques années plus tard, d’une « agriculture de groupe », nouveau modèle des bonnes manières dans les années soixante. C’est aussi autour de l’étude de populations agricoles plus spécifiques que l’auteur structure son ouvrage. Les éleveurs de porcs qui lui paraissent emblématiques de la transformation de l’agriculteur en entrepreneur. Les agricultrices, ces « travailleuses de l’ombre », pour lesquelles l’auteur cherche à montrer pourquoi et comment le travail de ces femmes a pu sembler inexistant. Il resitue enfin le travail d’une catégorie souvent occultée d’agriculteurs au sein du monde agricole : celui des bio. Enfin, Christian Nicourt analyse les transformations les plus récentes du métier d’agriculteur dans le contexte d’un territoire du travail agricole aujourd’hui recomposé. La rurbanisation, mouvement de redistribution des populations urbaines dans les espaces ruraux, influence-t-elle les manières d’y travailler ? Cet ouvrage s’adresse aux chercheurs, historiens et sociologues, travaillant sur le secteur agricole et rural, aux étudiants de ces disciplines. Toute personne intéressée par l’histoire du travail y trouvera de quoi nourrir sa réflexion.
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Présentation du numéro 31 de la revue Communications « La nourriture, pour une anthropologie bioculturelle de l’alimentation »
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAY"L’homme est un omnivore qui se nourrit de viande, de végétaux et d’imaginaire : l’alimentation ramène à la biologie mais, de toute évidence, elle ne s’y ramène pas ; le symbolique et l’onirique, les signes, les mythes, les fantasmes nourrissent, eux aussi, et ils concourent à régler notre nourriture. Dans l’acte alimentaire, homme biologique et homme social sont étroitement, mystérieusement, mêlés et intriqués."
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Engagements militants, professionnalisés ou distanciés : les visages multiples de l’alimentation engagée
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYCet article analyse les formes d’engagement existant dans la consommation engagée en prenant en compte l’ensemble des acteurs sociaux qui rendent possibles ces pratiques : consommateurs mais également producteurs, distributeurs ou encore fondateurs, salariés et bénévoles de réseaux associatifs. Il montre que ces actions politiques passant par le marché ne reposent pas uniquement sur de nouvelles formes d’engagement individualisées mais également sur des engagements militants plus traditionnels ainsi que sur ceux d’individus cherchant à concilier convictions et emploi. La coexistence de ces différents investissements est une source de difficultés pour les mouvements de l’alimentation engagée.
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Colloque 2022 "Boissons, des aliments comme les autres ?"
20 septembre 2022, par Mathilde COUDRAYLes boissons étaient au menu du 11e colloque de la Chaire en juin 2022 : besoins physiologiques, notions d’ivresse et de dépendance, et grands enjeux économiques, culturels, environnementaux et politiques étaient au programme. La journée a permis des éclairages plus particuliers sur l’eau (potable et embouteillée), le vin, le café (d’où vient-il, et comment le déguster ?) et le lait de chamelle (un aliment miracle ?).
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Introduction à la pensée complexe
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYNous demandons à la pensée qu’elle dissipe les brouillards et les obscurités, qu’elle mette de l’ordre et de la clarté dans le réel, qu’elle révèle les lois qui le gouvernent. Le mot de complexité, lui, ne peut qu’exprimer notre embarras, notre confusion, notre incapacité à définir de façon simple, à nommer de façon claire, à ordonner nos idées. Sa définition première ne peut fournir aucune élucidation : est complexe ce qui ne peut se résumer en un maître mot, ce qui ne peut se ramener à une loi ni se réduire à une idée simple. La complexité est un mot problème et non un mot solution.
Edgar Morin propose ici un mode de pensée pour affronter la complexité du monde qui nous entoure.
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Foodscapes : dis-moi où tu habites je te dirai ce que tu manges
10 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYEntretien avec Nicolas Bricas, socio-économiste de l’alimentation, Cirad, UMR Moisa, Titulaire de la Chaire Unesco Alimentations du Monde
En quoi consiste le projet Foodscapes ?
Foodscapes vise à mieux comprendre les relations entre « paysages alimentaires » et « styles alimentaires ». Ainsi, notre environnement – la proximité ou non de commerces alimentaires, le type de commerce, l’accès à un jardin partagé, etc.
Rubriques
- L’alimentation pour se relier à soi
- « Glocaliser » l’alimentation
- 2021 / Être ensemble - L’alimentation comme lien social
- S’engager pour la transformation des systèmes alimentaires
- Séminaire 2014
- Faut-il doubler la production alimentaire pour nourrir le monde ?
- Séminaire 2013
- Fortifier les aliments pour lutter contre les carences ?
- Séminaire 2012
- Vous reprendrez bien un peu de protéines ?
- Lutter contre le gaspillage alimentaire ?
- Lutter contre la précarité par de l’aide alimentaire ?
- Réinvestir la cuisine et le “fait-maison” ?
- Prendre ses distances avec le local ?
- Le consomm’acteur, moteur du changement ?
- Les initiatives citoyennes et leur changement d’échelle
- L’alimentation facteur d’identité
- L’alimentation pour se relier aux autres
- Les entreprises : vers de nouveaux modèles ?
- Les rôles de la formation et de la recherche
- L’alimentation en politiques
- L’alimentation pour se relier à la biosphère
- Aux origines de l’agriculture industrielle
- Politique agroécologique et alimentaire de Montpellier
- L’industrialisation de l’offre alimentaire
- 2017/ Se nourrir de plaisirs
- L’évolution des habitudes alimentaires
- Séminaire 2018
- Les limites des systèmes alimentaires industrialisés
- Séminaire 2017
- 2019/ Manger le vivant - Les microbes, du sol au ventre
- Pourquoi une approche écologique de l’alimentation ?
- Séminaire 2016
- 2020/ Alimentations et biodiversité : se relier dans la nature
- Décloisonner les savoirs sur l’alimentation
- Séminaire 2015