Pour l’homme, l’animal est à la fois nourriture, source de revenus, de services, d’affection et de mythes. Pour l’animal, l’homme est chasseur, éleveur, protecteur et admirateur. L’animal destiné à devenir nourriture ou à produire de la nourriture (lait, oeufs, miel...) peut donc être nourrissant et/ou nourricier.
Les conditions de prédation, de domestication, d’élevage, d’abattage, de partage, ont toujours et partout fait l’objet de prescriptions culturelles ou religieuses derrière lesquelles se profilent des conceptions de la place de l’homme dans la nature et dans l’échelle du vivant. Avec les crises alimentaires, les relations homme/animal se sont dramatisées. Leur impact est d’autant plus important qu’elles s’inscrivent dans des transformations structurelles du rapport des hommes à la nature et des mangeurs modernes à leurs aliments.
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Articles
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L’homme, le mangeur, l’animal : qui nourrit l’autre ?
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAY -
Environnements alimentaires et politique alimentaire de l’UE
28 juin 2022, par Mathilde COUDRAYCette note d’orientation doit permettre de mieux comprendre les environnements alimentaires et les implications d’une « approche par l’environnement alimentaire » pour la politique alimentaire de l’UE et la transition vers des systèmes alimentaires durables.
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Rencontres Sciences-société pour des solidarités alimentaires
3 novembre 2022, par Mathilde COUDRAYAlors que les difficultés d’une large partie de la population pour accéder à une alimentation saine et durable ont été révélées et aggravées par la crise sanitaire, un nombre croissant d’acteur.rice.s issu.e.s de la recherche, de la société civile, du travail social, du système alimentaire ou des collectivités se mobilise pour penser les conditions d’une justice alimentaire. Retrouvez toutes les vidéos des deux journées des 22 et 23 septembre 2022 à Montpellier.
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Les entreprises : vers de nouveaux modèles ?
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYOù l’on découvre deux formes d’engagement des entreprises du système alimentaire : lʼéconomie sociale et solidaire (ESS) et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Si ces deux mouvements se sont développés indépendamment l’un de l’autre, ils tendent aujourd’hui tous deux à contribuer à la transformation des systèmes alimentaires.
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La gestion ordinaire de la vie en deux
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYA partir de données variées (entretiens, photos, films) sur la double journée de femmes en activité, l’article rend compte d’une analyse sur la gestion quotidiennedu travail salarié et du travail domestique, spécifique de la place des femmes dans les rapports sociaux de classes et de sexe. L’empiètement d’un univers sur l’autre complique la gestion des espaces-temps ; celle-ci ne peut être réduite à une addition de pratiques qui seraient isolables, stables et univoques. La charge mentale de la journée "redoublée" est lourde d’une tension constante, pour ajuster des temporalités et des espaces différents, mais non autonomes, qui interfèrent de manière multiplicative.
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Valoriser le plaisir et le rôle social de l’alimentation
3 février 2017, par ClarisseMagali Ramel, ATD Quart-Monde - Les liens qui unissent plaisir et alimentation sont multiples. Comment le système nerveux analyse-t-il les informations sensorielles ? Le plaisir sensoriel contribue-t-il à une alimentation plus saine ? Comment l’industrie alimentaire développe-t-elle des produits qui parlent à nos sens ? Le plaisir de manger ne vaut-il que s’il est partagé ? Dès lors, comment mieux partager la gastronomie ?
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Gouverner la qualité alimentaire par les applications
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYL’actualité du marché des produits de grande consommation est marquée par l’apparition d’applications mobiles permettant aux consommateurs d’évaluer les produits alimentaires en scannant leurs codes-barres. Cet article analyse les critères de qualification et de notation des produits mobilisés par ces applications et les projets controversés de gouvernement des conduites qui les sous-tendent. Il montre que les applications évaluent les produits à partir de conceptions plurielles du « bien manger », qu’elles s’articulent autour de quelques dimensions prépondérantes (la qualité nutritionnelle, les additifs et le niveau de transformation des produits) et qu’elles participent tout à la fois à prolonger et à détourner l’action des pouvoirs publics en matière de gouvernement des conduites alimentaires et d’information du consommateur.
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Cause Animale, Cause Du Capital
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYPour le bien des animaux, celui de la planète et pour préserver notre santé, il faudrait de toute urgence renoncer à l’alimentation carnée voire à tous les produits animaux et, en clôturant dix mille ans de vie commune avec les vaches et les brebis, librement consentir à une agriculture sans élevage. Après des décennies de silence médiatique et politique sur la violence industrielle contre les animaux, pourquoi cette soudaine prise de conscience ?
C’est en reprenant le fil de l’industrialisation de l’élevage depuis le XIXe siècle et ses liens historiques avec la « cause animale » que l’on peut comprendre la situation actuelle et le développement des start-up de la « viande propre », amie des animaux et des milliardaires. La science et l’industrie, aujourd’hui comme hier, concoctent pour nous « un monde meilleur ». Sommes-nous bien sûrs qu’il correspond à nos désirs ?
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Les pratiques alimentaires à Dakar : un retour vers les produits locaux
8 janvier 2018, par RoxaneFatou NDoye travaille depuis 1997 à Enda Graf Sahel, une ONG qui œuvre pour le développement social et économique des populations démunies.
Son accompagnement porte essentiellement sur le renforcement des capacités techniques, sociales et politiques des actrices et acteurs qui évoluent dans le domaine de la sécurité alimentaire tout en mettant l’accent sur la défense des droits des femmes, l’appui à l’organisation des filières. L’ONG intervient dans les filières céréalières, halieutiques, fruits et légumes. -
N° 4/ Les villes d’Afrique subsaharienne sont-elle si dépendantes des importations alimentaires ?
22 novembre 2017, par RoxaneLa crise des prix alimentaires internationaux en 2008 et 2010 et les émeutes « de la faim » qu’elle a provoquées dans de nombreuses villes africaines ont rappelé la dépendance alimentaire de nombre de pays du continent vis-à-vis des marchés internationaux.
Rubriques
- L’alimentation pour se relier à soi
- « Glocaliser » l’alimentation
- 2021 / Être ensemble - L’alimentation comme lien social
- S’engager pour la transformation des systèmes alimentaires
- Séminaire 2014
- Faut-il doubler la production alimentaire pour nourrir le monde ?
- Séminaire 2013
- Fortifier les aliments pour lutter contre les carences ?
- Séminaire 2012
- Vous reprendrez bien un peu de protéines ?
- Lutter contre le gaspillage alimentaire ?
- Lutter contre la précarité par de l’aide alimentaire ?
- Réinvestir la cuisine et le “fait-maison” ?
- Prendre ses distances avec le local ?
- Le consomm’acteur, moteur du changement ?
- Les initiatives citoyennes et leur changement d’échelle
- L’alimentation facteur d’identité
- L’alimentation pour se relier aux autres
- Les entreprises : vers de nouveaux modèles ?
- Les rôles de la formation et de la recherche
- L’alimentation en politiques
- L’alimentation pour se relier à la biosphère
- Aux origines de l’agriculture industrielle
- Politique agroécologique et alimentaire de Montpellier
- L’industrialisation de l’offre alimentaire
- 2017/ Se nourrir de plaisirs
- L’évolution des habitudes alimentaires
- Séminaire 2018
- Les limites des systèmes alimentaires industrialisés
- Séminaire 2017
- 2019/ Manger le vivant - Les microbes, du sol au ventre
- Pourquoi une approche écologique de l’alimentation ?
- Séminaire 2016
- 2020/ Alimentations et biodiversité : se relier dans la nature
- Décloisonner les savoirs sur l’alimentation
- Séminaire 2015